Article de dossier/point sur

Campements, abris et squats

Des zones floues où vivent les réfugiés syriens au Liban

Au Liban, une partie des réfugiés syriens qui se sont installés d’eux-mêmes vivent dans des conditions très difficiles, précaires et insalubres dans des campements, des abris ou des squats. La plupart ont une mobilité spatiale limitée, les femmes et les enfants ne quittant pas le foyer. La mobilité est ainsi circonscrite et délimitée pour éviter la stigmatisation sociale, d’être détecté et arrêté à cause d’un permis de séjour qui n’est plus valide. Il existe donc un lien entre le manque de droits et le caractère illégal du séjour dans ces zones urbaines au statut flou.