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Passage de la frontière italo-française
Panneau indicateur destiné aux immigrants italiens venus du Piémont et du Val d'Aoste arrivant à la frontière française dans les Alpes en 1946.
Après la Libération, l’immigration redevient nécessaire. Mais les pouvoirs publics veulent, cette fois, être les seuls à l’encadrer à travers le nouvel Office National de l’Immigration (ONI). Cette politique va tourner court. Les procédures trop rigides encouragent les entrées illégales. Par ailleurs, les travailleurs « Français musulmans d’Algérie » bénéficient de la libre circulation, en dehors du contrôle de l’ONI.
L’ordonnance de 1945 sur l’entrée et le séjour des étrangers distingue trois catégories d’immigrés : résidents temporaires (un an), ordinaires (trois ans) ou privilégiés (dix ans). Elle soumet le recrutement à des conditions strictes : contrat de travail, garanties de logement, certificat médical. Elle crée aussi l’ONI.
En savoir plus sur l'immigration italienne :
- Exposition : Ciao Italia !
- Dossier thématique : Les italiens en France : jalons d’une migration
- Dossier thématique : Les Italiens dans l’agriculture du Sud-Ouest (1920-1950)
- Podcast : Le massacre des Italiens. Aigues-Mortes, 17 août 1893
- Podcast : Exploités, protégés ? Les enfants migrants italiens au travail à la Belle Époque