Danse

Asphalte

Un road-movie chorégraphique de Pierre Rigal

Un monolithe, des personnages qui s’arrachent à l’obscurité, voyageant autour du bloc et fabriquant des silhouettes dont l’histoire se construira au fur et à mesure de leurs passages, tel est le point de départ d'Asphalte qui interroge les stéréotypes et les mythes modernes.

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Asphalte © Pierre Grosbois
Asphalte © Pierre Grosbois
Après avoir répondu à la commande de l’édition 2009 du Festival Suresnes Cités Danse, c’est-à-dire en présentant un travail de 30 minutes après 25 jours de répétitions avec cinq danseurs de hip-hop non professionnels, Pierre Rigal décide de poursuivre cette aventure artistique au-delà du festival. La compagnie dernière minute prend alors en charge la production de la version définitive, complète et aboutie d’asphalte, un road-movie chorégraphique.

 

"La lumière apparaît au milieu de l’espace, au milieu de la rue, elle révèle peu à peu un bloc dont elle est la prisonnière. Ce monolithe vivant, cela sera peut-être un mur, un building ou une ville toute entière... Les personnages s’arrachent alors à l’obscurité. Dans le sens qui est celui de l’écriture, ils voyagent autour de ce bloc, et en se présentant devant ces couleurs abstraites, ils fabriquent à la chaîne des silhouettes urbaines dont l’histoire se construira au fur et à mesure de leurs passages. Dans cette fuite ou cette quête, les corps de ce road-movie chorégraphique traversent tous les Etats. Sous surveillance ou sous contrôle, ils cherchent une identité corporelle et collective, se faufilant à travers les stéréotypes et les mythes médiatiques modernes. Peu à peu, le calme imaginaire de cette ville manga est perturbé par une violence abstraite et sournoise, par une guerre futuriste qui ne dirait pas vraiment son nom. Nos combattants, dont les seules armes sont celles de l’ironie, de l’absurde, de la poésie ou de la grâce, perdent peu à peu de leur identité humaine. Tour à tour robotisés, possédés, électrocutés... comme pour mieux s’échapper, ils redessinent l’enveloppe de leur propre corps.
Ces êtres zigzagants, mi-monstre mi-machine, qui apparaissent et disparaissent sans fin et sans relâche, tournent et détournent en dérision nos images flash et réflexes. Au plus fort des frappes et des éclats de lumière, les corps de ces créatures fantomatiques se projettent dans des cieux post-nucléaires. Encore chauds et transpirants, ils chuteront puis finiront encastrés dans l’asphalte de cette route gelée et Pop-Artique
".
Pierre Rigal

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Asphalte © Pierre Grosbois
Asphalte © Pierre Grosbois

 

Asphalte

Une pièce de Pierre Rigal
Avec : Steve Kamseu, Antonio Mvuani, Camille Regneault, Julien Saint-Maximin, Joël Tshiamala
Conception, chorégraphie, lumières : Pierre Rigal
Musique : Julien Lepreux
Assistante artistique, costumes : Mélanie Chartreux
Constructeur décor, lumières : Frédéric Stoll
Régie son : Loïc Célestin
Directrice adjointe : Sophie Schneider
Chargée de production : Nathalie Vautrin
Assistante administrative : Pauline Gabarrou

Durée : 60 minutes

Coproduction compagnie dernière minute, Suresnes Cités danse 2009, TGP – CDN de Saint-Denis et Le Parvis – Scène nationale de Tarbes-Pyrénées
Avec le soutien du Théâtre Garonne à Toulouse, de la DRAC Midi-Pyrénées, de la Région Midi- Pyrénées et la Ville de Toulouse

La compagnie dernière minute est subventionnée au titre de l’aide au conventionnement par le Ministère de la Culture et de la Communication / Préfecture de la région Midi-Pyrénées, la Région Midi-Pyrénées et la Ville de Toulouse.
La compagnie dernière minute reçoit le soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets.

Informations pratiques :

Vendredi 25 mars à 20:30
Forum
Entrée gratuite sur inscription

SPECTACLE COMPLET