Théâtre

L'OuLiPo à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration

L’immigration expliquée à ma grand-mère

Unissant à l'origine écrivains et mathématiciens, poètes et logiciens, l'Oulipo (ouvroir de littérature potentielle) vise à assembler et à réassembler les lettres et les mots, à la manière des images recomposées, selon des contraintes, des formes, des structures, nouvelles, afin de produire des œuvres originales. Au cours de cette séance, les oulipiens liront les textes de leur dernière bibliothèque oulipienne "L’immigration expliquée à ma grand-mère", écrits spécialement pour le musée et l’exposition J’ai deux amours. Ils donneront aussi à entendre quelques "classiques" sortis de leurs tiroirs.

Une rencontre à la Cité

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Oulipo. Photo Awatef Chengal © Cité nationale de l'histoire de l'immigration
Photo Awatef Chengal © Cité nationale de l'histoire de l'immigration
La séance conçue pour la Cité et animée par Jacques Jouet livrera au public le fruit de son écriture avec l’immigration pour "contrainte littéraire" et l’ambition d’ajouter un numéro à la bibliothèque oulipienne. Le principe est celui d’une rencontre avec des Oulipiens au sein de la Cité. Il s’agit de les inviter à exercer leur principe de contraintes avec comme thématique l’immigration. Sous la forme d’une ou plusieurs séances d’écriture dans l’exposition permanente et dans l’exposition temporaire, il s’agit pour les auteurs de réaliser une publication pour la Bibliothèque Oulipienne.
La Bibliothèque Oulipienne est le nom donné par les oulipiens aux fascicules qui accueillent leurs travaux, individuels et collectifs. Les textes courts qui les composent forment une fabrique de créations littéraires ludiques. Cette publication est limitée à 150 exemplaires, mais ces fascicules sont régulièrement réunis en volume, chez Seghers, puis au Castor Astral.

Avec les Oulipiens :

  • Frédéric Forte,
  • Olivier Salon,
  • Marcel Bénabou,
  • Paul Fournel,
  • et Jacques Jouet.

Les oulipiens et la question de la migration

"Il se trouve que, dans le travail oulipien - qui repose beaucoup sur le langage et les langues - la question de la pluralité des langues en soi, de la pluralité des langues dans la formation d'une même langue s'est posée très vite. D'où des textes assez nombreux tendant au mélange. Qu'on pense à des réflexions sur l'étranger (Le Tellier), aux poèmes avec langues partenaires (Jouet), à des poèmes bilingues (Forte, Monk), à des textes scrutant les mots du français d'origine arabe (Bénabou),... L'histoire de l'immigration elle-même est au cœur de travaux perecquiens aussi prestigieux que Récits d'Ellis Island, par exemple. Portugais-Français (poème) ou Annette entre deux pays (théâtre) de Jacques Jouet, interrogent la question du passage et le métier du passeur…."
Jacques Jouet

En savoir plus sur l’OuLiPo et les Oulipiens

Entrée libre dans la limite des places disponibles. Contremarque à retirer à l’accueil le jour même.

La lecture commencera dans l’exposition J’ai deux amours et se poursuivra dans l’Auditorium Philippe Dewitte.