Concert

Danbé

Concert narratif sous casques

Un concert sous casques à partir de Danbé, un roman de Aya Cissoko et Marie Desplechin. Une nouvelle exploration littéraire et musicale de la Compagnie (Mic)zzaj, une proposition de travail poétique et sonore d’après une histoire réelle.

Image
Affiche Danbé
Aya est née à Paris en 1978. Elle évoque la douceur de son enfance, heureuse et lumineuse aux côtés de ses parents et de ses trois frères et sœurs dans un quartier populaire du XXe arrondissement. En novembre 1986, son père, Sagui et sa petite sœur, Massou, meurent dans l’incendie criminel de leur immeuble du 22 rue Tlemcen. La petite Aya, huit ans, est précipitée dans la tragédie.
Massiré sa mère choisit de s’opposer à la tradition malienne en restant en France. Elle est alors rejetée par la famille de son mari. Massiré va donc élever seule ses trois enfants, dans le respect du "Danbé", la dignité en Malinké. Elle décide également de suivre le traitement qu’on lui propose à l’hôpital, car elle est atteinte d’une insuffisance rénale. Onze mois après l’incendie, un drame frappe à nouveau la famille. Moussa, âgé de 4 ans, meurt d’une méningite foudroyante.
Aya va croiser sur sa route la boxe, dont elle deviendra championne. Elle mènera là son nouveau combat avec ténacité contre le "Drukutu" le malheur, pour surmonter les deuils et s’inventer sa propre vie.

De par son rythme et son intensité, le récit fonctionne comme une fiction, mais c’est l’histoire vraie d’une héroïne de tragédie, racontée avec simplicité et sans pathos. L’adaptation se découpe en trois parties. Elle respecte la chronologie du récit, mais supprime certains passages du livre pour se concentrer autour de trois protagonistes, sur trois périodes : l’enfance, l’adolescence et les vingt années d’entraînements et de championnats de boxe.
Rompant avec les codes traditionnels du spectacle  - spectateurs et ar1stes sont mélangés sur l’aire de jeu - , le dispositif d’écoute au casque conçu par la Compagnie (Mic)zzaj permet à l’auditeur/spectateur de s’abandonner entièrement à une écoute rêveuse, où l’infiniment petit est entendu, et où l’œil n’est pas obligatoirement sollicité.

Équipe artistique

Texte de Aya Cissoko et Marie Desplechin (Calmann-Levy)
Adaptation de Olivia Kryger
Musiques et sons de Pierre Badaroux et Laurent Sellier

avec
- Olivia Kryger, voix parlée
- Pierre Badaroux, contrebasse, basse électrique, ukulélé, harmonium, ordinateur
- Laurent Sellier, ordinateur, voix, guitare préparée, objets sonores

Une production de la compagnie (Mic)zzaj

Une rencontre avec Marie Desplechin aura lieu à l'issue de la représentation du dimanche 21 avril.

Informations pratiques

Auditorium
Plein tarif : 12 euros
Tarif réduit : 9 euros

Réservations
01 53 59 64 30 - reservation@histoire-immigration.fr

Le 30 avril 2011, Aya Cissoko et Marie Desplechin étaient invitées du Café littéraire de la Cité.
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