La Semaine de la langue française 2012

La Cité a invité l’association Fabrication Maison (Paris 19ème) à faire résonner les 10 mots de la Semaine de la langue française 2012 avec les collections du musée d’histoire et des cultures de l’immigration.

Dix mots pour quoi faire ?

Le ministère de la Culture et de la Communication invite tous les ans à découvrir dix mots choisis avec ses partenaires francophones. Chacun est encouragé à s’emparer de ce dispositif pour donner libre cours à sa créativité, à travers des projets ponctuels ou s’inscrivant dans un travail étalé sur l’année (en savoir plus).
Cette année, le dispositif faisait écho à la commémoration des 300 ans de la naissance de Jean-Jacques Rousseau et mettait à l’honneur dix mots extraits de son œuvre.

Dis-moi dix mots à la Cité

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gif animé - 10 mots
La Cité a invité dans ce cadre l’association Fabrication Maison à animer des ateliers/chantiers Images-textes-signes. Ces ateliers ont été proposés aux enfants et aux adolescents du centre social et culturel Danube (Paris, 19e) ainsi qu’à leurs familles. Structurés en trois temps forts, ces ateliers ont eu une dimension de "performance". A travers une pratique qui s’apparente à celle du théâtre, les enfants ont mené, à partir des 10 mots proposés, des expériences concrètes d’écriture, des recherches de formes et de sens.

Qu’est-ce qu’un signe ? Un logo, un pictogramme ? De l’image poétique à l’image de soi, en passant par le symbole, la caricature, le terme d’« image » recouvre des « objets » radicalement différents que les enfants ont découvert dans les espaces de la Cité, particulièrement dans l’exposition J’ai deux amours, qui présente les collections d’art contemporain de la Cité (lien page J’ai deux amours).

Première rencontre : mercredi 14 mars

Treize enfants du quartier Danube ont participé à ce premier atelier-chantier. Chacun muni d’un des dix mots, attribué au hasard, ils ont visité l’exposition guidé par un représentant de la Cité en titrant une œuvre avec leur mot.
Chacun des mots étant polysémique, chaque choix a reflété une histoire, une représentation personnelle propre. Le travail en atelier a prolongé cette approche et chaque enfant s’est vu demander d’interpréter l’œuvre choisie à partir de ce mot.
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Deuxième rencontre : 24 mars 2012

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Les enfants découvrent l'exposition J'ai deux amours. Ici devant l'œuvre Peripherical Communities de Melik Ohanian © Fabrication Maison
Les enfants découvrent l'exposition J'ai deux amours. Ici devant l'œuvre Peripherical Communities de Melik Ohanian © Fabrication Maison
Ce deuxième atelier a réuni certains des participants du premier atelier, accompagnés de membres de leur famille. Les familles des enfants ont pu apprécier les productions graphiques réalisées lors du premier atelier, avant de se confronter à la même démarche.
Lors de la visite guidée, les enfants ont pris une part active, insistant notamment sur les œuvres qu’ils avaient titrées et reproduites. Conduites dans l’atelier, les familles ont également joué le jeu de l’atelier d’images en illustrant les mots par ce qu’ils désignaient : des lettres plantées pour « naturel », une écriture oblique pour « penchant ».
A l’issue de cet atelier, une affiche a été réalisée à partir des différents travaux.
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Troisième rencontre : vendredi 27 avril

Ce troisième et dernier atelier a réuni cinq participants dont trois adolescents pour développer les travaux des enfants et familles qui les ont précédés.
Les adolescents ont choisi une association faite par un enfant, lors du premier atelier, d’un mot avec une œuvre. Les rapports suggérés par les enfants ont ainsi été interrogés, avant la visualisation des œuvres réelles lors de la visite de l’exposition.
De retour à l’atelier, les adolescents ont suivi une sorte de « dictée graphique ». Ils ont ainsi pris des notes exclusivement graphiques de phrases relevées dans la plaquette de l’exposition. Les mots forts de l’exposition (voyages, échanges, liens, amours) ont ainsi représenté par des pictogrammes simples.
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Les trois rencontres en images