Conférences et débats

Café littéraire avec Aya Cissoko et Marie Desplechin

Le café littéraire invite les écrivains en lice pour le prix littéraire de la Porte Dorée qui récompense un roman ou un recueil de nouvelles sur les thèmes de l’immigration et de l’exil.

Café littéraire avec Aya Cissoko et Marie Desplechin pour leur livre Danbé (Calman-Levy). Rencontre animée par Élisabeth Lesne.

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Café littéraire avec Aya Cissoko et Marie Desplechin, 30 avril 2011
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Danbé

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Aya Cissoko et Marie Desplechin © Jean Baptiste Pellerin
Aya Cissoko et Marie Desplechin © Jean Baptiste Pellerin
Une "enfance soyeuse", sans un sou, mais où rien ne manque. On joue encore dans la rue à Ménilmontant au début des années 80. D’origine malienne, Aya vit alors avec ses parents, ses deux frères et sa sœur dans 20 mètres carrés rue Tlemcen, à Paris. En 1986, l’immeuble prend feu : à 8 ans, Aya perd son père et sa petite sœur. La mère refuse de se plier à l’avis du conseil des Pères : elle ne retournera pas au Mali. Commence alors une vie sombre dans la cité Bonnier du XXe arrondissement, "une prison mentale" où rôde la délinquance. Mais Massiré, la mère, "contrôle drastiquement" tous les mouvements de ses enfants et leur apprend à "respecter le danbé", mot malinké qui signifie "dignité". La découverte de la boxe, les championnats remportés, même si perdre est "un piment", l’aide de "figures lumineuses", la construction d’une culture métissée et assumée font du destin d’Aya une histoire qui donne plein d’espoir, sans jamais se donner en exemple. Marie Desplechin a su trouver le ton juste pour porter la voix d’Aya. [Élisabeth Lesne]

 

C'est le dernier café littéraire avant la remise du Prix littéraire de la Porte Dorée jeudi 26 mai à 19h30 (en savoir plus).
 

Médiathèque Abdelmalek Sayad
Entrée libre dans la limite des places disponibles