“Avec mon faible vocabulaire, je ne peux décrire toutes les atrocités que j’ai vécues, d’ailleurs cela serait trop long. Et puis quel Arménien de mon pays n’a pas son histoire atroce ? Pourtant le récit des évènements que je raconterai est tellement imprégné dans ma mémoire et mon âme que je m’en souviens après soixante-trois ans. Et l’émotion m’étrangle toujours.” Extrait des Mémoires de Melkon Bedrossian, le récit mouvementé de notre déportation de notre village en Turquie, 1905-1918.