Les dernières semaines eurent de quoi assombrir le plus imperturbable des optimistes.

Venu de Suède, puis de Vienne, de Grenoble ou de Berlin, un coup de froid est tombé sur l’Europe. De nouveau, un spectre hante le Vieux Continent, qui, ici ou là, avec plus ou moins de force, s’insinuerait dans les esprits électoralistes des dirigeants et ceux, inquiets, des peuples.

Historiquement, les périodes de crise ont rarement été clémentes pour les étrangers ...