Chronique livres

Dès que tu meurs, appelle-moi

BRIGITTE PAULINO-NETO

Ce quatrième roman de Brigitte Paulino-Neto pourrait s’appeler Le Livre de ma mère, si ce titre n’était déjà pris. À la différence d’Albert Cohen, ici c’est une fille qui raconte son amour fasciné pour sa mère, désignée souvent avec un e majuscule : Elle. Ce roman remonte aux sources : il ne commence pas à la naissance de la narratrice, en 1953, mais par l’enfance de sa mère, Faustine, au milieu des années trente. Règne alors sur Faustine et sur sa sœur aînée leur père António de Sousa Amen, qui élève seul ses deux filles : il a chassé sa femme qui était, “quoique portugaise, aussi dépravée qu’une Française”.

 

Verticales, 210 pages, 18,90 euros