Pour son troisième long-métrage (après Pardonnezmoi 2006 ; et Le bal des artistes 2009), Maïwenn nous plonge sans ménagements dans le quotidien mouvementé d’une section de la BPM parisienne (Brigade de protection des mineurs). Là, dans un climat de haute tension nerveuse et de surchauffe relationnelle, opèrent une poignée de professionnels, le corps chevillé au métier et souvent l’âme en peine. Au jour le jour, les événements surgissent, dramatiques et urgents, et s’imbriquent dans la trame quotidienne.