Article de dossier/point sur

Figures de l’exil dans les chansons et poésies communardes

Si les chansons et les poèmes ont chanté la Commune de Paris en 1871 et la geste des communards, ce chant ne s’est pas tari avec la fin de l’insurrection. Au contraire, il a suivi le chemin des anciens insurgés dispersés aux quatre coins du monde. Ce corpus de textes inspirés rend compte ainsi du partage de la souffrance, de l’absence et de l’éloignement de la terre natale entre exilés et déportés. À travers leurs mots, l’exilé se charge d’une nouvelle et paradoxale dimension : tout en restant l’absent, en vie parmi les morts, il est aussi le dernier témoin de l’histoire.