Champs libres : initiatives

L’interprète comme passeur de catégories

Entretien avec Hala Trefi réalisé en juin 2021Anaïk Pian : Hala tu as commencé à exercer comme interprète bénévole dans des structures pour demandeurs d’asile en 2016, puis, en 2019, tu as exercé en tant qu’interprète salariée au sein d’une association ayant un pôle dédié à l’accueil des demandeurs d’asile et des réfugiés. Depuis 2019, tu es également interprète traductrice assermentée. Tu continues par ailleurs à faire ponctuellement de l’interprétariat bénévole. Quelles sont les langues dans lesquelles tu interprètes ?

 

Hala Trefi : Je suis syrienne et j’interprète en arabe. Je peux parler l’arabe du Proche et du Moyen-Orient, mais aussi marocain, ayant vécu au Maroc. On se comprend aussi avec les Algériens. Il peut y avoir des spécificités, mais on arrive à se comprendre…

professeure de sociologie, université de Strasbourg, DynamE