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Voix panafricaines à Paris (1920-1950)
De la Voix des Nègres à Présence africaine
De l’entre-deux-guerres aux Indépendances, les créations de revues panafricaines se sont multipliées à Paris, à l’instar de La revue du monde noir, de L’Étudiant noir ou de Présence africaine. De Paulette Nardal à Alioune Diop en passant par Lamine Senghor ou Aimé Césaire, la capitale de l’Empire colonial français constitue alors le lieu de rencontre des intellectuels noirs. En créant leurs propres organes de diffusion, ils constituent autant d’espaces de parole où s’élabore un discours anticolonial fondé sur la promotion des cultures africaines.
Article issu de

Ce qui s'oublie et ce qui reste
Dossier : Diasporas africaines et créativité
N°1332 janvier-mars 2021