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1 Les murs-frontières dans le monde : une peur du voisin, mais encore ?

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Le mur Inde-Bangladesh, 2013 © Photographie de Gaël Turine, Agence VU

Les guerres, les crises économiques ou identitaires sont autant de motifs pour un État, gagné par le doute et la peur, pour justifier la construction d’une muraille. Il faut alors fermer la frontière, la rendre hermétique, empêcher tout lien avec "l’autre côté".
Si, sur le temps long, aucune de ces barrières matérielles n’a résisté à la pression des hommes, des armes, des idées, leur logique a toutefois structuré de nombreux projets politiques. Des générations entières ont vécu au quotidien avec ces murs, avant qu’ils ne soient traversés ou contournés, ou ne finissent par tomber.
Aujourd’hui, plus d’une cinquantaine de murs-frontières dans le monde illustrent le besoin de certains États de réaffirmer leur souveraineté avec force.

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Le mur Inde-Bangladesh, 2013 © Photographie de Gaël Turine, Agence VU
Série Le mur et la peur. Inde province du Bengal-Occidental, Hili 29 mai 2013.Un groupe de Bangladaises passé illégalement en Inde pour acheter des marchandises indiennes, courent au pied du mur frontière © Photographie de Gaël Turine, Agence VU

Cette section aborde plus particulièrement quatre exemples emblématiques qui rendent compte, par leur complexité, de la diversité des murs et de la difficulté des situations vécues :

  • Le mur États Unis/Mexique,
  • Le mur Inde/Bangladesh,
  • Le mur Israël/Palestine,
  • Le mur entre les deux Corée.