À lire les contributions parues dans la presse, une question se pose : n’y aurait-il rien de nouveau sous le soleil identitaire depuis Barrès et Renan ? Ceux que l’on pourrait rattacher au premier – souvent à leur corps défendant – ressortent d’une vieille boîte, la terre, la religion, chrétienne bien sûr, le sang, des ancêtres et des morts, une langue, etc. “Ce que l'ethnologue Orvar Löfgren a appelé fort justement un ‘kit’ identitaire.” (Le Monde, 7 novembre). Les autres offrent de l’identité une définition “à la Renan” : volontaire, évolutive, syncrétique, parfois contradictoire, oublieuse certainement et même faillible.