Article de dossier/point sur

Les associations de femmes migrantes au sein de la société civile

Une reconnaissance ambivalente et polysémique

Chargée de mission à Enda Europe
Doctorante en science politique au Centre d’études européennes (Sciences Po)

Si la féminisation est une des grandes tendances des phénomènes migratoires depuis les années 1990, les femmes migrantes restent relativement invisibles dans les espaces publics des sociétés d’accueil, où elles demeurent la cible de représentations stéréotypées. L’invisibilité sociale de ces femmes se nourrit aussi des rôles qu’on leur fixe et des discours attendus auxquels elles doivent correspondre. Ce type d’assignations culturelles ou identitaires se retrouve dans les échanges entre les associations de femmes migrantes et d’autres acteurs associatifs.